La famille Bonfils a sélectionné les plus beaux terroirs du Languedoc. Passionnés par le vin, ils ont façonné les terres les plus prometteuses. Ils ont parcellisé le terroir, privilégié les coteaux, choisis les meilleures expositions. Leur legs est bien plus qu’un vignoble, c’est un contrefort résistant, une presqu’île préservée et bien d’autres sites où la nature s’exprime et offre des vins d’exception.
Volontairement engagés dans des démarches respectueuses de l’environnement, les Vignobles Bonfils appliquent au quotidien les gestes valorisant la biodiversité, la stratégie phytosanitaire, ainsi que la gestion de la fertilisation et de la ressource en eau.
La biodiversité et la viticulture sont indissociables l’une de l’autre car les éléments naturels sont en constante interaction avec l’activité humaine. Il est donc important de chercher à mieux intégrer la biodiversité au sein du système de production, en limitant les impacts négatifs que peuvent avoir certaines pratiques agricoles sur elle (fertilisation, travail du sol, produits phytosanitaires, homogénéisation des cultures, etc.) et ainsi optimiser les bénéfices qu’elle peut apporter (régulation du régime hydrique, filtration des polluants, lutte contre l’érosion, pollinisation, etc.).
Pour contribuer à cette biodiversité fonctionnelle, nous veillons à conserver et à développer la présence d’infrastructures agroécologiques (cours d’eau, ruisseaux, bosquets, …). Ces zones naturelles de repos ne reçoivent ni intrant ni action humaine, et assurent ainsi la survie et la reproduction de la plupart des auxiliaires de culture.
Nous traitons la maladie des vers de grappe avec la confusion sexuelle, technique Viti-écologique présentant de nombreux avantages : respect de la faune auxiliaire, absence de résidus sur les raisins et respect de l’environnement.
Avec l’augmentation des sécheresses, les cultures souffrent plus fréquemment de stress hydrique. Bien que ce besoin en eau augmente d’année en année, il est nécessaire de porter une attention particulière à la gestion de cette ressource. L’enjeu actuel est de mettre en œuvre des pratiques qui vont optimiser la gestion de l’eau naturellement présente dans les sols et de limiter les apports extérieurs (irrigation).
Afin de gérer la ressource en eau, plusieurs initiatives sont réalisables. La meilleure économie d’eau étant l’absence d’irrigation, nous avons mis en place des pratiques culturales visant à préserver l’eau présente au sein du sol et à retarder au maximum l’irrigation.
L’arrosage des cultures est soumis à des contrôles, nous assurons un suivi détaillé et spécifique de l’eau apportée aux vignobles.
Le système de goutte à goutte nous permet de localiser et de maîtriser avec justesse les apports réalisés.
L’observation de la nature et de la météo priment sur toutes nos actions.
La fertilisation est une pratique essentielle en viticulture car elle assure non seulement la nutrition de la vigne mais également le bon fonctionnement du sol. En viticulture, la matière organique joue un rôle primordial notamment dans le stockage et la régulation de l’alimentation de la vigne, la qualité et la stabilité de la structure du sol, la capacité de rétention d’eau ainsi que dans la vie biologique des sols. Il est donc nécessaire que le viticulteur y porte une attention particulière.
Nous apportons une attention particulière au taux de matière organique et au pH du sol, qui sont à la base de la fertilisation et donc du bon fonctionnement du sol. Lorsque le taux des minéraux dans le sol n’est pas suffisant, il est important de combler ce déficit avec des apports adaptés.
Le recours aux engrais verts nous permet également d’occuper le terrain avec un enherbement maîtrisé, limitant ainsi l’apparition d’espèces parasites. Ces couverts végétaux peuvent également apporter des fleurs pour favoriser la biodiversité, servir de paillage après destruction et être restitués au sol sous forme de matière organique.
Tout au long de l’année, la vigne est exposée à des maladies ou ravageurs. L’action la plus répandue pour cette lutte est le recours aux produits phytosanitaires. En viticulture, ces produits se regroupent principalement en deux catégories : les herbicides, qui vont permettre de gérer les parasites, et les non herbicides, qui vont traiter les problèmes liés aux ravageurs et maladies. Bien que ces produits phytosanitaires puissent apporter une aide, il est important d’essayer de rechercher un équilibre entre l’environnement et l’utilisation d’intrants, et de privilégier une régulation naturelle lorsque cela est possible.
Nous réalisons des observations régulières afin de ne traiter qu’en cas de nécessité.
Nous adaptons les doses de traitements au volume foliaire afin de diminuer les quantités apportées lors de la campagne de traitement.
Nous limitons l’utilisation d’insecticides afin de favoriser la mise en place d’une régulation naturelle grâce à la prédation des ravageurs assurée par les auxiliaires de la vigne.